"Mais il va fermer sa gueule le Paolo Paranagua!" (Amérique Latine)

Publié le par PP Fan Club

Le Comité de Défense du journaliste Paulo Paranagua dénonce fermement l'article insultant publié le 12 août 2008 sur le blog Amérique Latine - Fragments de réalisme magique et autres chingaderas sous le titre Mais il va fermer sa gueule le Paolo Paranagua! signé "PATXI".

M. Paranagua y est grossièrement insulté et accusé de mauvaise foi journalistique; l'auteur se permet même la phrase "avec ses articles (...) on est à la limite de l'escroquerie malveillante SYSTEMATIQUE".

De si odieuses et infondées attaques ne peuvent être tolérées dans un pays ou la liberté d'expression des journalistes des plus grands journaux de France doit prévaloir.

Le Comité de Défense du journaliste Paulo Paranagua se réserve le droit d'attaquer en justice M. "PATXI".

Retranscription du texte:

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Mais il va fermer sa gueule le Paolo Paranagua!

http://amlatineterecuerdo.blogspot.fr/2008/08/mais-il-va-fermer-sa-gueule-le-paolo.html

Mais putain il commence à gonfler sévère celui ci...
Paolo Paranagua, le journaliste du Monde qui déverse régulièrement sa bile et sa mauvaise foi sur la politique en Amlat en général, et sur la Bolivie en particulier, a encore frappé ce dimanche. Après Evo l'analphabète, Evo le cocaïne-man, Evo l'incapable, Evo mange des enfants avec son Grokouik au ptit déj...Il l'aime pas, Evo, le Paolo. Il l'aime pas, la gauche, quand elle investit le Parlement, et, pire, qu'en elle sait en sortit, et y revenir, et y re...

Bon. Chui chaud bouillant là. C'est l'été, je bosse, tu dores, ça m'excite.

Tu sais, mon ptit lecteur en chocolat, il faut bien que t'apprennes, à force d'expérience et de discernement, à les reconnaitre, ce type de cuistres. Tout comme leurs affidés.

Je vais t'y aider illico, presto.
Je sais, jchui un chou. Un rico caldo de pollito quoi

Ce type de journaliste (par ailleurs cultureux-amoureux chic de cinéma latinoaméricain-écharpe rouge à la Christophe Barbier-L'EXPRESS), ce sont les pires de l'espèce: les convertis. Les repentis. Ceux qui s'étaient engagés pour de mauvaises raisons. Ceux qui s'exculpent désormais en brulant, en abhorrant méthodiquement et immédiatement tout ce qui ressemble de près ou de loin à ce qu'ils ont cru adorer par le passé.

Les ex-mao jusqu'au boutiste, fils à papa des 70s qui poussaient à peu de frais les masses laborieuses et paysannes du campo au radicalisme débile et brouillon, à la prise de risque la plus stérile, aveugle et volatile, ces parangons oppressifs et moraux, ces anciens guérilleros intransigeants (car ce Paranagua l'a été, guérillero en Amérique latine! Oui Monsieur!), qui expient leurs propres fautes, LEURS comportements violents et erratiques, et LEURS graves abus commis il y a quelques décennies, sur le dos de processus d'émancipation actuels, de gauche, mais civils, qui n'ont RIEN à voir avec leurs propres écueils. Ces gens-là n'ont jamais fait de mea culpa sur leur culte Stal ou Mao...Ils préfèrent tirer à tout va sur la gauche, désormais. Pareil en littérature ou "Essayisme": des "itinéraires Vargas Llosa" en France, Sollers, Bruckner, Glucksman, il y en a un paquet...

Les pires vous dis-je! Je préfère encore lire Drieu la Rochelle, Maurice Barrès ou Léon Daudet, au moins c'est moins faux cul et ça a les couilles d'assumer son putris idéologique. Et puis les bons sentiments, ça peut faire de belles choses (si ça vient avec beaucoup d'autres choses, et notamment un certain rapport de force), mais c'est pas bon pour la littérature. Enfin je m'égare, otro debate.

Il y a des années, déjà, depuis son énorme loft dandy de Sao Paolo, Loco Paolo nous pondait des articles d'une partialité criarde; Paolo, péremptoire et imprudent, définitif même dans ses jugements, écrivait sur des évènements politiques de ce continent, et parfois sur des situations ou je me suis retrouvé pas bien loin du coeur de l'action, avec mes yeux de spectateur-fouineur. Et je commençais à apprécier une distance abyssale entre ce qui se jouait, en vrai, dans le pays réel, et ce que lui en ressortait dans ses papiers.

Ca m'emmerde de me trouver dans la position d'Arrêts sur image ou d'Acrimed, mais là, avec son article sorti dimanche dans la version papier, c'est trop. L'ignorance, passe encore, mais il y a bien plus chez cet homme.

Sur Acrimed justement, rappelez-vous:


Putain, Evo a beaucoup de défauts, personnels et "politiques", mais avec ses articles, on est à la limite de l'escroquerie malveillante SYSTEMATIQUE. C'est beaucoup trop régulier, y compris sur Chavez dont on ne peut pas m'accuser d'être un idolâtre concon ici même...

Puisse Mr Paranagua retourner très vite à ses analyses du cinéma brésilien ou argentin, domaine ou il excelle (la révolution radicale sur écran, oui, mais les réformes radicales, électorales et pacifiques dans le réel, non!). Et laisser la place aux jeunes journalistes précaires!

Et puis si je te croise encore, Paolo, au cinéma Latina de Paris, je viendrais gentiment te casser les couilles, quand le rideau sur l'écran sra tombé. Sisi. Je viendrai te demander une minute, te parler, poliment, te poser une seule question, puis te houspiller gentiment, sur le fonds. Une minute de plus. Pas plus. J'ai mauvaise haleine et l'oeil mauvais quand on fait preuve de mauvaise foi, de façon un peu trop voyante. Mais a contrario des vilains de Bellaciao, des débilos des JC et des foufous des JCR qui pourraient t'agresser verbalement, je suis présentable, cause bien et sais me taire: ce sera court, courtois et pénible. Ca me fera du bien.

Ça ne fera rien avancer. Mais ca me fera du bien.

Tout comme ce blog, qui n'est qu'une modeste tentative thérapeutique, tu l'auras compris.

Publié par Patxi à 00:37

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http://amlatineterecuerdo.blogspot.fr/2008/08/mais-il-va-fermer-sa-gueule-le-paolo.html

"Mais il va fermer sa gueule le Paolo Paranagua!" (Amérique Latine)
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